En guise de préambule, il a rappelé que la RS empêchait toujours la Bosnie-Herzégovine d'intégrer l'Otan. Ainsi, la Cour constitutionnelle ne ferait, selon lui, qu'accomplir des « commandes reçues depuis l'étranger ». À ces fins, elle cherchait à « destituer le président Dodik » et à « ouvrir au pays les portes de l'Otan ».
C'est pour cela, poursuit-il, que l'Occident ne prête pas attention aux discours va-t'en-guerre de Bakir Izetbegović, le président du Présidium bosniaque, adversaire intransigeant de Dodik.
« Depuis 1992, ils (les États-Unis, ndlr) épaulaient la communauté musulmane. Ils ont littéralement aidé les moudjahidin à pénétrer dans le pays. Ils ont fermé les yeux sur le trafic d'armes depuis la Croatie. D'ailleurs, je dispose de documents prouvant que le président croate Franjo Tuđman s'indignait contre cet état de choses. Cependant, il n'avait pas le choix, tant il craignait alors de perdre le soutien des États-Unis », fustige-t-il.
Et d'expliquer que « l'objectif ultime des États-Unis est de créer de la Bosnie-Herzégovine un État unitaire, un État de la Charia. Et ils ne vont pas y renoncer. »
« Il n'est pas exclu qu'en cas de conflit le Présidium à Sarajevo fasse appel à l'Otan pour stabiliser la situation », relève l'expert.
Concernant la déclaration du Parlement européen, qui accuse la Russie de soutenir le référendum en vue de propager la confrontation dans la région, Emil Vlajki fait remarquer que « le désir de s'accaparer des ressources russes est toujours à l'ordre du jour ».
« Les Russes peuvent faire ce qu'ils veulent. Ils peuvent ne rien faire du tout. Dans tous les cas, il seront accusés de tous les maux », conclut-il.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».