« La France salue la publication du rapport de la commission d'enquête conjointe concernant la destruction du vol MH17. Il constitue une étape décisive dans l'établissement des faits et des responsabilités qui ont conduit à ce crime odieux. Nous appelons la Fédération de Russie à coopérer à l'enquête qui doit se poursuivre dans les prochains mois », peut-on lire dans le communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
Pourtant, la Russie, de son côté, a plusieurs fois suggéré que des experts russes participent à l'enquête et a fourni toutes les informations dont elle disposait.
« Or, nous avons toujours dit, avec regret, que tous les pays n'ont pas fourni la même quantité de données. Certains pays n'ont pas encore livré de données radar », a déclaré mercredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
L'enquête sur le crash du Boeing 777 a été menée par une équipe commune des Pays-Bas, de l'Australie, de l'Ukraine, de la Belgique et de la Malaisie. Dans le même temps, la partie russe n'a pas été autorisée à y participer.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l'enquête du parquet néerlandais sur la catastrophe du Boeing 777 de la Malaysia Airlines dans le ciel du Donbass était motivée politiquement et n'était pas objective car elle ne se basait que sur des données fournies par Kiev.
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet 2014 avec 298 personnes à son bord alors qu'il assurait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, sans laisser de survivant. Parmi les victimes de la tragédie figuraient 193 ressortissants néerlandais.