Cette pauvreté qui nous rend bête

La vie au-dessous du seuil de pauvreté rend graduellement les facultés mentales de l’homme moins souples et conduit à un « vieillissement cognitif » prématuré. Telle est la conclusion des chercheurs de l’Université de Miami qui ont depuis 20 ans testé un groupe de sujets âgés entre 18 et 30 ans. L’expérience a été lancée en 1995 et 3 400 personnes y ont participé, lit-on dans le journal The Independent.

Parmi les facteurs liés au faibles revenus et causant la baisse de l’intellect, les scientifiques mentionnent les mauvaises conditions d'existence, un mode de vie malsain (malnutrition, consommation d’alcool, tabagisme) et un manque d’exercices physiques.

Les chercheurs sont parvenus à ces conclusions après avoir enregistré le niveau de revenus des sujets, avant de leur faire passer des tests afin de déterminer le niveau de leur « vieillissement cognitif ». Les sujets dont les revenus étaient faibles de façon permanente faisaient ces tests moins bien que ceux qui n’ont jamais été obligés de « survivre ».

L’étude a également montré que les problèmes économiques auxquels l’homme est confronté dans sa jeunesse sont un facteur important qui influence sa santé cognitive à l’âge mûr. Une baisse des capacités intellectuelles a été enregistrée entre autre chez les personnes ayant un haut niveau d’instruction.

Les scientifiques indiquent que les facteurs relatifs au faible revenu « augmentent le risque de petits infarctus cérébraux et entraîne la baisse des capacités cognitives ».

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