Dans une étude publiée dans la revue Nature, des chercheurs ont calculé « la possibilité de mourir de violence interspécifique par comparaison à d'autres causes ». Le résultat s'est avéré plus que surprenant: le record (19,4 %) appartient aux suricates!
Outre ces animaux mignons, la liste comprend également le cercopithèque ascagne (18,2 %) et le lémur à front roux (16,7 %). Parmi les dix animaux les plus « cruels » on trouve aussi le lion de mer de Nouvelle-Zélande (15,3 %), la marmotte à longue queue (14,5 %), le lion (13, 3%), la mangouste rayée (13%), le loup (12,8 %), le babouin chacma (12,3%), le propithèque à diadème et le chinchilla (12%).
Ces données ont été obtenues dans le cadre d'une étude visant à évaluer le niveau d'assassinats ciblés chez l'Homo sapiens aux premières étapes de son développement. Il s'est avéré que chez les êtres humains, cet indice s'élève à 2% avec un pourcentage moyen chez les mammifères estimé de 0,3%. Cette tendance des primates à la violence s'explique par leur habitat en groupes sociaux.
Parmi les « tueurs » on trouve même les hamsters et les chevaux. Cependant, il existe des animaux parfaitement paisibles qui ne prennent jamais intentionnellement la vie de leurs congénères, ce sont les zèbres, les gazelles de Thomson, les margays et certaines espèces de chauves-souris.