Pour Riadh Sidaoui, Directeur du Centre arabe d'analyses et de recherches politiques et sociales basé à Genève, l'initiative du président turc relève de l'ingérence pure et simple dans les affaires d'un autre État.
« Tout d'abord Erdogan n'a pas le droit d'intervenir dans les affaires internes syriennes. Un pays souverain a le droit de protéger ses frontières et de sécuriser sa population. Et surtout l'État a le droit de monopole légitime de la violence armée ».
« C'est pour cette raison que la Turquie est intervenue militairement et c'est une des divergences avec l'Union européenne et les États-Unis qui soutiennent les forces démocratiques syriennes, ça veut dire les Kurdes, entre autres. Erdogan ne veut pas entendre parler de la mouvance kurde».
Dans un entretien accordé à Sputnik Turquie, l'analyste politique turc Mehmet Ali Guller a indiqué que la nouvelle « armée nationale » syrienne souhaitée par Ankara pourrait servir de « parapluie » pour des groupes terroristes qui opèrent en Syrie. Le politologue fait remarquer que cette idée pourrait masquer une intention turque de démembrer la Syrie.
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