Abou al-Ezz, un chef militaire du Front al-Nosra, a déclaré dans un entretien au quotidien allemand Kölner Stadt-Anzeiger que les États-Unis avaient fourni à son groupe des missiles antichars.
Il a précisé que les États-Unis n’effectuaient pas leurs livraisons directement, mais par le biais des pays qui soutenaient le Front al-Nosra.
Abou al-Ezz a cependant indiqué que les missiles antichars TOW avaient été fournis directement par les Américains, qui ont également octroyé des conseillers militaires experts en utilisation de satellites, de missiles et de caméras de surveillance thermiques, ainsi qu’en renseignement.
Al-Nosra a aussi à sa disposition des conseillers turcs, qataris, saoudiens et israéliens.
Le département d’État américain a démenti cette information.
« Nous n’avons jamais accordé aucune aide au Front al-Nosra. Nous le considérons comme une organisation terroriste internationale, une filiale d’Al-Qaïda et nous œuvrerons pour la détruire », a déclaré le porte-parole du département d’État Mark Toner.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait constaté précédemment que les forces de la coalition conduite par les États-Unis frappaient uniquement le groupe État islamique et non le Front al-Nosra.
L’élément prioritaire de l’accord était la délimitation des régions contrôlées d’une part par l’opposition syrienne et, de l’autre, par les terroristes de Daech et du Front al-Nosra.
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