La vie quotidienne d'Alnur Burtel, un enseignant réfugié qui prend part au règlement de la crise migratoire en Afrique via ses cours dans un camp éthiopien, est racontée par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Cette histoire est celle d'un homme inspiré par son métier.
Alnur Burtel a été obligé de fuir le conflit soudanais en 2011. Depuis cette année-là, il habite dans le camp éthiopien de Sherkole où il a organisé un centre d'études pour enseigner aux jeunes réfugiés la langue anglaise et l'éducation civique.
« L'éducation est un instrument pour la vie et le développement. Les jeunes réfugiés perdent leur temps en ne faisant rien. Il est temps d'en finir avec ces problèmes. Ces jeunes gens représentent l'avenir de nos pays », explique l'enseignant, cité par l'UNHCR.
« J'ai laissé tout derrière moi excepté mes connaissances. J'ai un rêve de développement de services d'éducation pour la jeunesse. Je les encourage à apprendre les uns des autres. Cela les aide à renforcer leur confiance en soi. J'observe beaucoup d'étudiants brillants qui ont juste besoin d'un peu de confiance », indique l'enseignant.
L'UNHCR aide à gérer le camp éthiopien de Sherkole. Plus de 11 200 personnes, pour la plupart des réfugiés soudanais, s'y sont installées. Les ressources financières nécessaires sont malheureusement limitées.
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