Le journal indique que le nombre d’enseignants étrangers travaillant actuellement dans les universités du royaume atteint 32 000, soit 17% du nombre cumulé de professeurs. Certains d’entre eux ont déjà quitté le Royaume-Uni ou refusé des propositions de postes en raison de leur incertitude quant aux perspectives de travail dans ce pays dans le futur.
Avant même le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, les chercheurs britanniques avaient mis en garde contre les risques liés aux restrictions de la libre circulation au sein de l’Europe dans l’éventualité du Brexit. Selon eux, la sortie de l’Union serait une « catastrophe pour la science britannique et pour les universités » de ce pays qui engage à l’heure actuelle les meilleurs enseignants des pays européens.