Sarkozy veut «réintégrer la Russie dans la grande coalition» contre Daech

© AFP 2024 RAYMOND ROIGFormer French president and candidate for Les Republicains presidential primary elections Nicolas Sarkozy delivers a speech during a campaign meeting in Perpignan, on September 24, 2016.
Former French president and candidate for Les Republicains presidential primary elections Nicolas Sarkozy delivers a speech during a campaign meeting in Perpignan, on September 24, 2016. - Sputnik Afrique
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Le candidat à la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy, a exposé ses projets pour la Syrie s’il est réélu président.

S'il est à nouveau élu président en 2017, Nicolas Sarkozy entend « demander au président russe Vladimir Poutine de réintégrer la grande coalition » pour combattre le groupe terroriste État islamique (EI ou Daech).

« Je demanderai à Poutine de réintégrer la grande coalition. Je suspendrai les sanctions d'un côté comme de l'autre et j'organiserai les conditions, après que nous ayons vaincu militairement Daech, d'une grande conférence internationale sur la paix et la stabilité en Méditerranée », a déclaré l’ex-président français dans une interview accordée à Europe 1.

​Cependant, la réintégration de la Russie n’est pas le seul souhait que M. Sarkozy. Pour combattre Daech, il propose également d’organiser une intervention au sol.

« Deuxième chose, on demande à nos alliés arabes d'envoyer des troupes au sol. Je ne pense pas qu'on puisse gagner la guerre contre Daech sans soldat arabe au sol », a-t-il déclaré.

Le fait que le groupe terroriste n’ait pas encore vaincu étonne le chef du parti Les Républicains.

« Ça fait cinq ans que la Syrie est martyrisée. Cinq ans! En cinq ans, qui peut croire que le monde démocratique ne peut pas venir à bout de cette bande de fous dangereux de l’État islamique », estime Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy - Sputnik Afrique
Sarkozy: «Nous avons besoin des Russes pour résoudre le problème syrien»
Ce n’est pas la première fois que M. Sarkozy exhorte à concerter les efforts avec la Russie en Syrie. Le 16 septembre, il a déclaré que la communauté internationale avait besoin d'une seule coalition et des Russes pour « régler l'imbroglio en Syrie ».

Il a également précisé que « c'était une grave erreur des diplomaties internationales de ne pas discuter avec M. Poutine » de la situation après le rattachement de la Crimée, car cela a provoqué des pertes considérables dans le domaine économique.

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