M.Obama a fait cette confidence dans une sorte de son interview d’adieu accordée à Doris Kearns Goodwin, historienne américaine se spécialisant dans l’étude de la présidence, et publiée par Vanity Fair.
« Somme toute, les gens qui me connaissent diront que ma personne publique ne diffère pas beaucoup de ma personne privée », a confié le dirigeant américain tout en reconnaissant « deux exceptions ».
La première, c’est qu’à titre privé « je dis beaucoup plus de jurons qu’il ne le faut », avoue le président qui avait décroché son premier mandat en 2008 et le second, en 2012.
Ce qui le console, c’est que son entourage le plus proche compte deux personnes qui jurent plus souvent que lui, à savoir son chef de cabinet (Denis McDonough) et sa conseillère à la sécurité nationale (Susan Rice).
La deuxième exception tient au fait qu’en privé le président tient des propos plus sarcastiques et violents qu’en public.
Il n’a pas caché qu’il prenait souvent la plume pour répondre à la critique qui lui semblait injuste.
« Je le fais constamment. J’écris des réponses, des tirades entières. Puis je chiffonne le papier (et le jette à la poubelle) », a raconté le président.
« Mais je ne suis pas un FDR (Franklin Delano Roosevelt) ou un Bill Clinton qui est constamment entouré d’une foule de personnes et le savoure », note Barack Obama.
« Je vois la tragédie et la comédie, de la douleur et de l’ironie et tout le reste. Cependant, en fin de compte, la vie me semble belle », a-t-il affirmé.