Le chiffre, confirmé par une source policière, doit être pris avec précaution car il s'agit des « morts connus » des services antiterroristes, indiquent ces sources. Le nombre réel de Français morts sur zone pourrait être supérieur.
Lors de son audition en mai devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar, avait expliqué qu'il était « très difficile d'obtenir des indications précises du fait des bombardements ».
La France, confrontée depuis janvier 2015 à une vague inédite d'attentats, est l'un des pays qui fournit les plus gros bataillons de djihadistes étrangers aux conflits en Syrie et en Irak.
A l'automne 2015, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve estimait qu'il y avait 5.000 Européens venus de France, d'Allemagne, de Belgique, du Royaume-Uni, de Suède ou d'Espagne "parmi les quelque 20.000 combattants étrangers présents" dans cette zone.