Malgré le pilonnage nourri de la ville, les équipes de démineurs poursuivent le travail à Alep. Selon les spécialistes, les mines improvisées sont les plus difficiles à neutraliser. En outre, les fragments d’obus et de métal au sol entravent le travail des démineurs.
« C'est une mine improvisée avec amorçage à fil-piège, elle va exploser si le fil est rompu ou si on le tire », a raconté le militaire syrien Adnan Kazem montrant un dispositif trouvé près de l'entrée d'un marché d'Alep.
« Pendant la guerre, nous avons déjà étudié des principales méthodes de travail des terroristes et la fabrication de leurs mines improvisées », relatent des démineurs syriens.
Les convois qui acheminent l'aide alimentaire et médicale à Alep traversent le quartier de Ramous. L’armée syrienne tente de repousser les terroristes le plus loin possible et d’assurer une sécurité absolue dans le quartier.
Le 24 septembre, l’armée syrienne a libéré une autre localité, le camp de réfugiés palestiniens de Handarat, au nord-est d'Alep, qui était contrôlé par les groupes terroristes de Jaysh al-Fatah (Armée de la conquête) et du Front al-Nosra (récemment rebaptisé Front Fatah al-Cham). Cependant, les terroristes poursuivent le pilonnage des quartiers résidentiels.
« Récemment, l’intensité des pilonnages a au moins doublé », notent les militaires syriens.