Le 25 septembre est la deuxième Journée sans voiture à Paris. Initiative phare de la maire Anne Hidalgo, cette mesure ne se marie souvent pas avec la bonne volonté des conducteurs.
L'interdiction comprend tous les types de voitures et de motos, même électriques. Une exception est faite pour les transports publics, les taxis parisiens (mais pas pour les services en ligne comme Uber), les voitures de services d'urgence, les véhicules des automobilistes handicapés et des habitants qui rentrent chez eux.
Today, for the 'Journée Sans Voiture' (Traffic-Free Day), pedestrians are taking over Pari… https://t.co/pItTsYmhhU pic.twitter.com/IRzu8HcyvO
— Paris Je t'aime (@ParisJeTaime) 25 сентября 2016 г.
La vitesse maximale est toutefois fixée à 20 km/h.
Anne Hidalgo est réputée pour sa lutte pour l'amélioration de l'écologie urbaine et suit une politique rigoureuse envers les transports privés. En mai dernier, son idée initiale était d'instaurer la Semaine sans voiture à Paris du 19 au 25 septembre après l'expérience de 2015 avec seulement quatre arrondissements qui ont participé à l'initiative. Le 8 août dernier, Anne Hidalgo a été élue présidente de l'organisation C40, qui regroupe 85 villes voulant lutter pour l'écologie urbaine. Depuis le 1er septembre 2016, la maire a interdit l'accès à Paris aux voitures produites avant 1997.
#JourneeSansVoiture… Merci pour tout… pic.twitter.com/w7V7SVIUFC
— fabrice eboué (@fabriceeboue) 25 сентября 2016 г.
Le Conseil de Paris, pour sa part, présidé par Mme Hidalgo, étudie la possibilité de fermer la voie Georges-Pompidou sur la rive droite de la Seine.
Cependant, la grogne monte côté automobilistes, qualifiant la Journée sans voiture de journée perdue pour les habitants ou bien les petits commerçants.
Chaque jour, plus de 43 000 voitures traversent la capitale française, selon la Ligue de défense des conducteurs. Plus de 80 % des trajets en voiture sont effectués pour des raisons professionnelles.