Le « oui » à la nouvelle loi sur le renseignement est de nature à satisfaire le gouvernement qui considérait qu'il n'était plus possible de répondre aux nouvelles menaces, en particulier terroristes, car les services secrets n'avaient le droit de collecter des informations que dans le domaine public ou si elles étaient disponibles auprès d'autres autorités.
La Suisse n'est « pas une cible, mais elle peut être une base arrière ou logistique ou financière pour ces terroristes », a fait valoir sur le plateau de la télévision suisse publique RTS le vice-président du Parti démocrate-chrétien (PDC), Yannick Buttet.
Au cours de la campagne, les opposants à la loi avaient aussi rappelé le « scandale des fiches » qui avait défrayé la chronique en 1989 lorsque les Suisses avaient appris avec stupeur que 900 000 d'entre eux étaient fichés par la police en fonction de leurs opinions politiques, syndicales et autres.