« Il faut faire toute la lumière sur le sujet », a déclaré le premier ministre belge Charles Michel dans une interview au journal belge le Soir, interrogé par les journalistes désireux de savoir si les F-16 belges pouvaient être impliqués dans le bombardement des forces syriennes près de la ville syrienne de Deir ez-Zor.
« J'assume comme premier ministre, avec le soutien du Parlement, le fait que nos F-16 qui étaient déjà présents en Irak ont vu leur mandat élargi à la Syrie: on doit combattre les terroristes là où ils se trouvent », a-t-il poursuivi.
Samedi dernier, une semaine après la conclusion de l'accord Lavrov-Kerry sur la Syrie, plusieurs chasseurs de la coalition internationale anti-Daech ont frappé des positions de l'armée gouvernementale près de Deir ez-Zor, faisant plus de 80 victimes. La partie américaine a vite qualifié ce raid de « bavure », précisant qu'elle ignorait que ses frappes visaient les troupes gouvernementales.