Des terrains chinois pour les débris spatiaux russes

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En vue de faciliter les explorations spatiales, la Russie pourrait s’adresser à la Chine, notamment pour louer de nouveaux terrains d’atterrissage pour parties usagées.

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Roskosmos élabore un nouveau lanceur puissant
L'agence spatiale russe Roskosmos envisage de passer un contrat de bail avec la Chine pour louer 10 000 km2 de son territoire, sur lesquels pourraient être acheminées dans l'avenir les parties usagées de lanceurs spatiaux russes.

Cette décision est évoquée explicitement dans le compte-rendu officiel d'une récente présentation des fusées spatiales Sounkar et Proton, qui seront mises en service dans la prochaine décennie.

En cas d'approbation, les lanceurs spatiaux russes pourraient se débarrasser des coquilles de leurs coiffes au-dessus du Xinjiang, une région ouïgoure autonome de la Chine, ce qui nécessiterait sans doute une évacuation provisoire des habitants locaux et la suspension de toute construction urbaine et industrielle dans la contrée.

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La Russie pourrait créer sa propre station orbitale (Roskosmos)
Rappelons que la Russie loue le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan pour 115 millions d'euros par an depuis la chute de l'URSS afin de lancer des Soyouz, ce qui constituait jusqu'à une époque assez récente le seul moyen de rejoindre la Station spatiale internationale (ISS).

Le 27 avril 2016, la Russie a inauguré un nouveau cosmodrome, Vostotchny, conçu pour remplacer le vénérable Baïkonour. Le site de Vostotchny est plus proche de l'équateur que la base russe déjà existante de Plessetsk, dans le nord de la Russie : un paramètre qui facilitera les futures mises en orbite.

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