« Après vérification des informations archivées par l'entreprise chargée du contrôle de la qualité du travail effectué par le Complexe radar de trass, les spécialistes de l'usine ont révélé l'existence de documents datant du 17 juillet qui pourraient présenter un intérêt pour l'enquête. Il s'agit de ce qu'on appelle des images radar primaires brutes de l'espace aérien », précise le communiqué de l'usine.
Actuellement, toute l'information radar primaire stockée par le consortium a été remise aux autorités compétentes russes « pour étude et transmission ultérieure à la partie néerlandaise ».
Les autorités de Kiev ont par la suite accusé les insurgés d'avoir abattu l'avion à l'aide d'un système de missiles Bouk. Pour leur part, ces derniers démentent toute implication dans la catastrophe.
Le consortium russe Almaz-Anteï, producteur des missiles sol-air Bouk, a mené sa propre enquête sur la catastrophe du Boeing 777 (vol MH17) en Ukraine, en organisant une expérience grandeur nature. Le groupe a fait exploser l'ogive d'un Bouk près d'un Boeing retiré du service, dans l'espoir de déterminer les circonstances du crash. Le consortium a en outre conclu que le Boeing avait été abattu par un missile 9M38-M1 du système Bouk-M1, arme dont l'armée ukrainienne est dotée.