Dans des tournures tout aussi savantes et glorieuses que bien au fait des préoccupations géopolitiques internationales, il a ainsi prôné la suprématie à l’échelle planétaire – et pourquoi pas galactique – de l’État américain.
« Le monde a besoin d'un tel gendarme si la liberté et à la prospérité sont censées triompher des forces de l'oppression. Le seul candidat fiable et souhaitable, capable d’assumer ce rôle, ce sont les États-Unis », a proclamé le conseiller actuel du président ukrainien.
Anders Forgh Rasmussen a poursuivi son discours en comparant le pays d’Obma à un pompier et même à un policier.
« Notre maison mondiale est actuellement la proie des flammes. Des voisins sont en train de se faire la guerre entre eux dans les reflets luisants du feu. Pour mettre les choses en ordre, nous avons besoin d’un policier. Nous avons également besoin d’un pompier pour éteindre le feu du conflit. Ce pompier doit être mûr, intelligent et lucide afin d’être en mesure de prendre en main la restauration (après incendie) », a-t-il expliqué.
L’ex-secrétaire général de l’Otan estime toutefois que « parmi toutes les puissances mondiales, seule l'Amérique est capable d’assumer ces rôles car seule l'Amérique jouit d'une crédibilité suffisante pour donner forme aux réponses à long terme à apporter aux défis posés", a-t-il jubilé.
« Le monde sombre dans le chaos » et seuls les États-Unis possèdent la « grandeur morale » suffisante pour arrêter ce processus, a résumé l'ancien secrétaire général de l'Otan cité par The Wall Street Journal.