« Si nous ne faisons rien afin d’arrêter cette horrible bataille, elle s’étendra sur l’Europe et finalement sur nous tous », a-t-il indiqué. Selon lui, le règlement de ce problème permettrait de « construire des relations de confiance mutuelle » entre les deux puissances.
Rappelons qu’alors qu’il était commandant suprême des forces alliées en Europe, et même après avoir quitté ce poste, Philip Breedlove s’est longtemps imposé comme un faucon antirusse. Dans un article publié auparavant dans la revue Foreign Affairs, il avait notamment qualifié la Russie de « menace existentielle éternelle pour les États-Unis, pour ses alliés et pour l'ordre mondial ».
Lundi, le cessez-le-feu de sept jours proclamé la semaine dernière est arrivé à expiration. Le ministère russe de la Défense a déclaré que la trêve n’avait été observée dimanche dernier que par l’armée syrienne, alors que les combattants de l’opposition l’ont violée à maintes reprises.
Le 17 septembre, l’armée gouvernementale syrienne a annoncé que l’aviation de la coalition avait effectué quatre frappes sur les positions des militaires syriens encerclés par les terroristes du groupe Daech près de la ville de Deir ez-Zor. Ces raids ont fait 62 morts et environ 100 blessés parmi les militaires. Les États-Unis ont confirmé avoir effectué les raids.
Selon des porte-paroles du Pentagone, les militaires étaient convaincus de bombarder des positions de Daech et ont cessé l’opération immédiatement après avoir découvert l’erreur. Cependant, selon le ministère de la Défense russe, les djihadistes de l’État islamique ont lancé une offensive immédiatement après le raid.
Il est à noter qu’après cette frappe contre les positions des troupes syriennes, les États-Unis ont refusé de donner des explications sur cet incident dans le cadre d’une réunion du conseil de sécurité de l’Onu convoquée à cette occasion.
En outre, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a déclaré avoir envoyé 13 lettres aux responsables américains faisant état des cas de violations du régime de cessez-le-feu, en vigueur en Syrie depuis la semaine dernière, par divers groupes armés. Toutes ces lettres sont restées sans réponse.