Concrètement, le groupe est responsable de plusieurs attaques dont des attentats-suicides à Idleb en mars 2015 et du massacre de civils dans le village de Maan, à Hama, en février 2014 qui avait fait 40 morts.
Ainsi, l'organisation est désormais désignée par Washington comme entité terroriste pour avoir « commis ou présenter des risques importants de commettre des actes terroristes qui menacent la sécurité de citoyens américains ou la sécurité nationale », a précisé le ministère américain des Affaires étrangères.
Les sanctions américaines placent Jund al-Aqsa et ses membres sur une liste noire qui gèle leurs avoirs potentiels aux États-Unis et interdit à tout ressortissant américain d'engager des transactions avec eux.
Le groupe opère principalement dans les régions syriennes d'Idleb (nord-ouest) et de Hama (centre). Autrefois affiliés au Front Fatah al-Sham (ex-Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda), les membres de Jund al-Aqsa s'en sont dissociés pour mener des opérations indépendantes.
« En dépit de cette séparation, le groupe reste ouvertement aligné sur le Front al-Nosra », pointe le département d'État.