À vrai dire, le discours du président américain Barack Obama à l'Assemblée générale de l'Organisation des nations unies (Onu) n'a rien d'innovant en matière de crise migratoire, ce problème quotidien pour les Européens qui a miraculeusement épargné les États-Unis, un pays pourtant étroitement mêlé aux affaires proche-orientales.
« Beaucoup de pays, notamment les riches, peuvent faire plus afin de tendre la main aux réfugiés », a déclaré Barack Obama lors de son intervention à l'Assemblée générale de l'Onu.
Mais les États-Unis eux-mêmes, où sont-ils ? Ce pays qui a été tellement impliqué dans les affaires proche-orientales ne subit pas aujourd'hui les conséquences désastreuses de la déstabilisation de cette région.
L'Europe continue d'être secouée par la crise migratoire. Actuellement, 235 000 migrants se sont installés en Libye et attendent de pouvoir gagner le continent européen. À ce rythme, le record de migrants entrés en Europe en 2015 pourrait être battu.