« Nous devons pérenniser l'action qui a été engagée, je parle bien sûr de tous les moyens pour prévenir les attentats, pour les dissuader, pour les empêcher, et c'est un travail constant qui appellera des moyens encore supplémentaires au-delà même de ce que j'avais décidé pour les renforcer », a-t-il affirmé lors d'un discours en hommage aux victimes du terrorisme, lundi aux Invalides.
« Il y a aujourd'hui des milliers de personnes qui sont concernées, traumatisées, touchées à jamais par ce qu'elles ont vu, même si elles n'ont rien subi dans leur chair », a déclaré le président.
Il a également indiqué que « les ressources du fonds (d'indemnisation des victimes, ndlr) seraient revues en conséquence ». « Et l’État s'en portera garant dans la durée », a-t-il précisé.
Répondant aux critiques de l'opposition, en particulier après l'attentat du 14 juillet à Nice, M. Hollande s’est borné à évoquer la responsabilité de l’État en la matière, mentionnant également la nécessité de maintenir la « transparence ».
« Il y a d'abord la vérité, la transparence qui doit être recherchée et dite sur chaque attaque, chaque attentat, chaque agression », a-t-il affirmé. « C'est le devoir de l’État de répondre à toutes les questions, y compris sur son propre rôle, et de les assumer. C'est le rôle de la justice, indépendante, et qui doit le rester, de condamner les coupables et d'établir la réalité des faits ».
De plus, le chef de l’État a annoncé l'augmentation du fonds d'indemnisation des victimes pour qu'il couvre davantage de personnes. Outre le président François Hollande et le premier ministre Manuel Valls, de nombreux ministres et des personnalités, le visage sérieux, ont assisté à cet événement qui s’est déroulé à moins de huit mois de la présidentielle dans l’Hexagone.