Cependant, il a rejeté la supposition selon laquelle l’incident à Deir ez-Zor pourrait signifier la suspension de l'accord récemment conclu entre Moscou et Washington.
« Il me serait intéressant de voir la réaction de Washington. Si la démarche entreprise aujourd’hui par l’ambassadeur (représentante permanente auprès de l’Onu Samantha, ndlr) Power est le signe d’éventuelles réactions, alors nous avons des problèmes sérieux dans nos relations. J’espère qu’ils trouveront un moyen de nous convaincre, et de convaincre toutes les autres parties, qu’ils restent attachés aux principes du règlement politique en Syrie, qu’ils prennent au sérieux la lutte antiterroriste », a-t-il souligné.
M.Tchourkine a indiqué que les Etats-Unis avaient violé leurs obligations relatives au cessez-le-feu en Syrie conclues auparavant avec la Russie, ainsi que leur obligation de s’abstenir de mener des frappes contre les forces gouvernementales syriennes.
Auparavant, le ministère russe de la Défense a rapporté que l’aviation de la coalition avait effectué quatre frappes sur les positions des militaires syriens encerclés par les terroristes du groupe Daech près de la ville Deir ez-Zor. Ces raids ont fait 62 morts et environ 100 blessés parmi les militaires. Les Etats-Unis ont confirmé avoir effectué les raids. Selon des porte-paroles du Pentagone, les militaires étaient convaincus de bombarder des positions de Daech et ont cessé l’opération immédiatement après avoir découvert l’erreur.