La pureté du sport a été globalement remise en cause en raison du rapport scandaleux du président de la commission indépendante de l'Agence mondiale d'antidiopage (AMA) Richard McLaren, des sportifs russes, y compris paralympiens, ont été suspendus de JO au Brésil… Mais M. McLaren ne s'en est pas contenté.
Vers Noël, il entend publier la deuxième partie du rapport et s'acharne à critiquer le Comité international olympique (CIO) pour prétendue négligeance des conclusions qu'il a tirées dans sa première partie, signale la chaîne Sky News.
De même, M. McLaren s’en est pris logiquement au groupe de hackers Fancy Bears qui a piraté la base de données de l’AMA pour rendre publics les documents des sportifs autorisés par l’organisation à se doper pour des raisons médicales, dont figurent même des médaillées des Jeux olympiques de Rio, telles que les joueuses de tennis américaines Venus et Serena Williams et de la gymnaste Simone Biles.
Ainsi, l'AMA a permis à Serena et Venus Williams de prendre des substances interdites, alors que Simone Biles a remporté quatre médailles d'or aux JO de Rio après avoir échoué à un test de dopage, ont révélé les hackers.
Précédemment, le rapport McLaren, annoncé comme indépendant et commandé par l'Agence mondiale antidopage, avait déclenché un énorme scandale autour de l'équipe russe et avait remis en cause sa participation aux JO de Rio. L'équipe paralympique russe à son tour s'est vue refuser la participation aux Jeux paralympiques. Moscou a fermement démenti toute accusation de l'AMA.