Les frappes qui ont coûté la vie à au moins 62 militaires syriens doivent dissiper l'optimisme de ceux qui soutiennent les États-Unis et leur ouvrir les yeux sur les vrais intérêts de ces derniers.
« Ceux qui restent optimistes envers les Américains, continuent de leur faire confiance, doivent tirer une leçon de cette agression », a affirmé M. Adel suite au raid.
De tels incidents dévoilent les vraies cibles masquées par la trêve, a-t-il poursuivi pour Fars News.
Samedi, le ministère russe de la Défense a rapporté que l'aviation de la coalition internationale dirigée par les États-Unis avait effectué quatre frappes sur les positions des militaires syriens près de la ville de Deir ez-Zor.
Ces raids ont fait 62 morts et environ 100 blessés parmi les militaires. Les États-Unis ont confirmé avoir effectué les raids mais, selon le Pentagone, les militaires étaient convaincus de bombarder des positions de Daech et ont cessé l'opération immédiatement après avoir découvert l'erreur.
Suite à cet incident, Moscou a convoqué d'urgence une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu où le représentant permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine a exprimé de graves doutes quant à la possibilité de « manquer » son but par les États-Unis.
L'attaque en question est survenue une semaine après l'accord Lavrov-Kerry sur la Syrie. Dans le cadre de l'application de ce dernier, une trêve a été instaurée sur l'ensemble du territoire syrien mardi à 19h00 heure locale.