USA: le prétendu «piratage russe» n'avait rien de russe

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Michael McCaul, congressiste républicain influent, a reconnu s'être trompé en annonçant le piratage du Comité national républicain après celui du Comité national démocrate aux USA. Selon Michael McCaul, il ne serait en fait question que du piratage de certains ordinateurs de représentants du parti républicain.

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« C'était une méprise de ma part d'avoir annoncé le piratage du Comité. Je voulais seulement dire qu'en plus du piratage au parti démocrate, des ordinateurs d'hommes politiques républicains avaient également été attaqués », a précisé Michael McCaul, qui préside le Comité pour la sécurité intérieure à la chambre des représentants du congrès.

Les représentants du Comité national républicain avaient déjà démenti les déclarations du congressiste.

« Contrairement aux informations publiées actuellement, nous n'avons pas connaissance d'un quelconque piratage des réseaux @gop », a écrit le représentant du Comité Sean Spicer sur son compte Twitter. GOP, pour « Grand Old Party », est une abréviation désignant les républicains aux USA.

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Plus tôt, la chef du Comité national du parti démocrate Debbie Wasserman-Schultz avait démissionné après la révélation par le site WikiLeaks de détails de la correspondance de l'appareil du parti. Les hackers avaient également pénétré dans les systèmes d'autres organisations du parti démocrate responsables de l'organisation des élections à différents niveaux. De plus, on rapportait le piratage des sites pour l'enregistrement des électeurs dans trois États.

Certains médias américains, selon leurs sources au FBI, avaient insinué à plusieurs reprises que les serveurs avaient été piratés par des hackers « russes » — et les journalistes de déduire que la Russie souhaitait influencer l'issue de la présidentielle américaine. Sachant que les représentants officiels, dont le président américain Barack Obama, avertissaient qu'aucune conclusion définitive n'avait été tirée à ce sujet. Le FBI ne fait aucun commentaire officiel sur le déroulement de l'enquête. Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que les accusations visant Moscou étaient  « absurdes ».

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