Le décor des pièces et des couloirs du centre imite l'aspect des rues d'une ville des années 1930-40, époque où ont grandi les patients. Au lieu de chambres, ils ont des "maisons".
Sur le plancher, un tapis d'"herbe", au plafond, un "ciel" qui s'éteint le soir pour accompagner les rythmes biologiques de ces personnes âgées.
A l'intérieur, on entend des sons de la nature et on respire des odeurs de citron et de menthe. Cela contribuerait, paraît-il, à améliorer l'état de santé des malades.
Les patients peuvent se rassembler sur la "rue principale" de la ville pour échanger leurs impressions.
Pour Jean Makesh, l'essentiel est de toujours inventer de nouvelles méthodes pour améliorer l'état émotionnel des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Et leur entourage y joue d'ailleurs un rôle primordial.