Le système de vote du FBI est dans un tel désordre ("A Complete Mess" en VO) que les cybercriminels auront beaucoup de mal à le pirater, rapportent les représentants officiels de l'oganisme.
Le directeur du FBI James Comey a déclaré devant la commission permanente du Sénat des Etats-Unis qu'il n'était pas trop préoccupé par les cyberattaques contre leur système de vote.
"L'avantage du système de vote américain, c'est qu'il est dispersé à travers 50 états et qu'il est sacrément maladroit", a dit M.Comey. "Plusieurs personnes le trouvent complexe depuis des années, mais son avantage, c'est qu'il n'est pas rapide, donc c'est difficile pour un acteur d'atteindre le processus de vote".
M.Comey fait remarquer que, puisque les systèmes informatiques sont décentralisés et le vote se fait à l'échelle locale, il est difficile d'infiltrer la technologie et de modifier les résultats officiels, rapporte The Wall Street Journal.
Des sources de divers médias américains au sein du FBI ont plusieurs fois déclaré que le serveur du Parti démocrate avait été piraté par des "hackers russes". Certains médias ont avancé l'hypothèse que la Russie chercherait à influencer le résultat des élections aux États-Unis.
Dans le même temps, des hauts fonctionnaires, y compris le président Barack Obama, ont averti qu'aucune conclusion n'avait été tirée pour le moment. Officiellement, le FBI ne fait aucun commentaire sur l'enquête. Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que les accusations portées contre la Russie étaient absurdes.