"Nous avons choisi une société française qui a de l'expérience, des technologies et l'équipement nécessaires et, par-dessus tout, des spécialistes prêts à se rendre en Crimée afin de lancer la construction. Aujourd'hui, on est à l'étape de la signature du contrat", a-t-il déclaré.
La compagnie russe ne précise pas le nom de la société partenaire française, se référant au secret commercial.
Selon lui, un terrain de construction a déjà été approuvé par le gouvernement de la République de Crimée. Il s'agit du lac Donouzlav, le plus profond lac de Crimée, situé dans l’ouest de la péninsule.
Une ferme s'occupant d'élevage de palourdes existe déjà en Crimée, mais jusqu'à présent, elle n'élevait les huîtres qu'à partir de larves d'élevage achetées à l'étranger. Pour l'instant, cette ferme élève environ 200.000 huîtres.
M.Sevastianov a affirmé que la construction du centre d'élevage d'huîtres permettra de renoncer à des achats de larves étrangères, y compris en France et en Espagne.
Pour le PDG de la société "Les fruits de mer de Crimée", Dionissi Sevastianov, qui a donné une interview à Sputnik, la quantité n’est pas une fin en soi:
"Tout d’abord, notre objectif est de mettre en place la production de l’huître de Crimée labellisée qui, à l’époque tsariste, était même livrée en France par dizaines de millions. Et, une fois la ferme ostréicole construite, nos partenaires français nous aideront dans la création d'une huître 100% criméenne du point de vue gustatif aussi".
"Tous les fournisseurs de notre entreprise, tous nos partenaires sont dans un état d'esprit positif vis-à-vis de la Russie. Ils ne se mêlent pas des processus politiques entre l’Europe et la Russie, chacun s’intéresse surtout au développement de son business. Ils sont surtout poussés par leur amour du métier", a-t-il indiqué.
"Les parcs français sont obligés de construire des équipements spéciaux pour rendre l’eau moins salée, afin de faire mûrir l’huître. L’eau de la mer Noire est déjà +à point+ pour cela: les 1,8 % qu’on cherche à obtenir constituent la concentration naturelle de notre eau. Nous allons éviter la construction de bassins supplémentaires, cela facilitera notre tâche. Et cela baissera, on l'espère, le prix du produit final".