Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a souligné l'importance de l'accord entre les parties russe et américaine et a prôné le respect de ces nouvelles mesures.
"Il est désormais crucial que cet accord soit pleinement mis en œuvre et respecté, en particulier par le régime et ses soutiens", selon M. Ayrault.
Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier s'est aussi félicité de cet accord.
Borge Brende, le ministre norvégien des Affaires étrangères, a écrit sur son compte Twitter que "l'accord sur la trêve en Syrie était une opportunité longuement attendue que la communauté internationale ne pouvait pas se permettre de laisser passer".
Son homologue suédoise Margot Wallström a elle aussi salué le succès des négociations russo-américaines qui ont duré presque 14 heures.
Ankara a toutefois précisé qu'il était primordial de cesser toutes les hostilités et de livrer de l'aide humanitaire aux Syriens à compter du premier jour de la trêve, soit le 12 septembre.
La Grande-Bretagne s’est elle aussi exprimée. Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a souligné l'importance des accords entre la Russie et les Etats-Unis.
Sergueï Lavrov et John Kerry se sont rencontrés hier à Genève, en Suisse. Leurs pourparlers ont duré près de 14 heures, une durée record.
La Russie et les Etats-Unis vont coordonner leurs frappes aériennes dans certaines régions, et partager des informations sur leurs opérations dans les airs. Un centre conjoint créé à ces fins se chargera également de distinguer l'opposition modérée des terroristes.