Facebook a supprimé ces derniers jours la photo, voire suspendu les comptes de plusieurs commentateurs norvégiens, arguant que la publication de la photo violait ses règles sur la nudité. Ces mesures ont initié un débat dans le pays scandinave, chantre des libertés.
Facebook removes iconic image of girl fleeing Napalm attack during Vietnam war from a post on grounds of nudity. pic.twitter.com/4JcHruB0ez
— Man in Black (@69mib) 9 septembre 2016
"J'apprécie le travail de Facebook et d'autres médias pour stopper les images et les contenus montrant des mauvais traitements et de la violence. Il est important que nous contribuions tous à lutter contre la violence et les mauvais traitements à l'encontre des enfants", écrit la première ministre sur sa page Facebook.
"Mais Facebook fait fausse route quand il censure de telles photos. Cela contribue à freiner la liberté d'expression", ajoute-t-elle, recueillant rapidement plus de 2.200 mentions "J'aime".
"Je t'ai écrit cette lettre parce que je suis préoccupé par le fait que le média le plus important au monde limite la liberté au lieu d'essayer de l'étendre et parce que cela se produit d'une façon parfois autoritaire", écrit le rédacteur en chef Espen Egil Hansen sous le titre "Cher Mark".
Quelques jours auparavant, Facebook avait enjoint Aftenposten de retirer la photo, puis l'a supprimée de la page du quotidien sur le réseau social avant même que sa rédaction n'ait pu répondre à cette injonction.