Depuis ce "jour fatidique", M. Rhoades reçoit chaque semaine au moins deux ou trois appels de la part de personnes ayant des conseils précieux à suggérer au candidat républicain.
"D'habitude, je n'ai pas de mal à le supporter et j'essaie d'être gentil. A moins qu'on ne m'appelle en plein milieu de la nuit… Dans ce cas-là, je dois me lever pour décrocher ce maudit téléphone, un de mes enfants pouvant m'appeler de toute urgence. Et là, j'entends: +Bonjour, M. Trump! Je sais, il est quatre heures du matin, mais j'ai une idée à vous suggérer+", se plaint-il.
Toutes ses demandes à la Trump Organization à New York pour remédier à ce problème sont restées lettre morte. "Tout cela ne sert à rien", déplore-t-il. "Quelqu'un a publié une liste avec son nom et notre numéro de téléphone qui doit être le même à un chiffre près".
Et de souligner: "Le seul moyen de résoudre ce problème une fois pour toutes, c'est d'utiliser un téléphone portable. Dans ce cas-là, les partisans de Trump ne pourront pas me joindre. Forcément, je ne crie pas le numéro de mon téléphone portable sur les toits."