Le principe cosmologique dit que chaque observateur, où qu'il se trouve dans l'Univers, devrait voir une même image de la distribution de la matière, autrement dit: l'espace est le même partout. La théorie a ses limites, car l'existence d'astres et de galaxies démontre que l'Univers n'est pas homogène à petite échelle. Ces variations de la densité ont été engendrées par les fluctuations quantiques presque immédiatement après le Big Bang.
Or, certaines théories supposent que, dans l'Univers, puissent être distinguées des vecteurs de distribution de la matière. Afin de prouver ou de réprouver ceci, les scientifiques ont analysé à l'aide d'un superordinateur les données sur le fond diffus cosmologique, obtenues par l'observatoire spatial Planck.
Les résultats obtenus ont permis aux cosmologues de vérifier l'équité de plusieurs suppositions, notamment celle selon laquelle l'expansion de l'Univers se déroule le long d'axes concrets. Dans ce cas, les ondes du rayonnement fossile venant de différentes directions auraient eu une longueur variée. D'après une autre hypothèse, si l'Univers avait été déformé par les ondes gravitationnelles ayant résulté de sa naissance, sur l'un des axes l'espace serait comprimé, et sur l'autre étiré. Si c'était le cas, ceci aurait laissé des traces — des spirales complexes – dans le fond diffus.
Il a été établi que la probabilité que l'espace soit anisotrope (qu'il possède des propriétés différentes selon la direction) est de un à 121.000. Les chercheurs disent que ce chiffre prouve l'équité du principe cosmologique et sert de base solide pour les modèles actuels de l'évolution de l'Univers. Les résultats de la recherche ont été publiés sur arXiv.org.