Citant nommément le candidat républicain à la Maison Blanche, la présidente du Front national ou encore Nigel Farage, l'un des chefs de file du Brexit en Grande-Bretagne, il s'en est aussi pris à Geert Wilders, le chef de file du Parti néerlandais de la liberté (PVV), jugeant "grotesque" sa promesse électorale d'interdire les migrants musulmans et le Coran.
Le PVV de Wilders est d'ailleurs actuellement en tête des intentions de vote en vue des élections législatives de mars prochain.
"Ne vous méprenez pas, je n'assimile pas les actes de ces démagogues nationalistes à ceux de Daech, mais dans son mode de communication, son usage de semi-vérités et de simplification à l'extrême, la propagande de Daech recourt à des tactiques similaires à celles de ces populistes", a poursuivi Zeid Ra'ad Al Hussein.
"L'histoire a peut-être appris à M. Wilders et à ses acolytes comment la xénophobie et le sectarisme peuvent se transformer en armes. Des communautés se barricaderont dans la peur et l'hostilité, avec des populistes comme eux et des extrémistes à leur tête."