Sur la façade de la basilique Saint-Pierre, à Vatican, un portrait géant de mère Teresa attend dimanche les fidèles pour la messe de canonisation célébrée par le pape François, qui fera sainte la religieuse des plus déshérites, 19 ans après sa mort, rapporte l'AFP.
Le rituel catholique de la canonisation, qui nécessite deux miracles attribués au futur saint, fait tiquer certains croyants comme Belquiz Almodovar, venue tout spécialement de New York avec un groupe d'une cinquantaine de paroissiens.
"Les miracles sont difficiles à prouver, mais ils arrivent au quotidien", élude-t-elle. "Ce qui importe, c'est que mère Teresa a encouragé des milliers de personnes à être plus aimantes et plus généreuses. Elle était profondément humaine et elle a tellement donné de sa personne!".
Un Brésilien, dont le témoignage a ouvert la voie à la canonisation de mère Teresa, a raconté vendredi devant la presse conviée au Vatican (600 journalistes sont accrédités pour la canonisation) comment il s'était, selon lui, brusquement remis de tumeurs au cerveau en 2008 grâce à des prières répétées adressées à la religieuse.
Anjezë Gonxha Bojaxhiu, en religion mère Teresa, née le 26 août à Üsküb, dans l'Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine), et morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, en Inde, est une religieuse catholique albanaise de nationalité indienne, missionnaire en Inde et prix Nobel de la paix en 1979. Elle est surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation religieuse, les Missionnaires de la Charité, qui l'accompagnent et suivent son exemple.