Anthony Loyd a remarqué son ravisseur sur une vidéo publiée sur Facebook. Selon lui, le spot montre un groupe d'insurgés soutenus par les Etats-Unis brandissant des kalachnikovs et célébrant la victoire près de la ville syrienne d'al-Rai à la frontière turque.
Le journaliste n'a pas pu détourner le regard du "visage du nouvel allié des Etats-Unis dans la guerre contre Daech".
"C'était le visage de l'homme que j'avais vu pour la dernière fois en mai 2014 lorsqu'il s'est penché et a tiré deux fois presque à bout portant dans ma cheville gauche tandis que mes mains étaient attachées", a raconté Anthony Loyd dans un article du journal Times.
Le ravisseur avait alors sauvagement frappé le correspondant et l'avait accusé d'être un espion de la CIA.
Anthony Loyd et son collègue photographe Jack Hill ont été capturés en Syrie en 2014 par des rebelles alors qu'ils couvraient le conflit en Syrie. Les deux hommes ont été finalement libérés sur ordre d'un commandant local des rebelles.
Début 2015, les Etats-Unis ont lancé un programme de 500 millions de dollars dont le but est de former et équiper des combattants syriens désireux de se battre contre Daech.