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On en sait plus sur ce qu'Obama attend de Moscou dans le dossier syrien
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En marge du sommet du G20, Barack Obama a déclaré que des "différends sérieux" sur la Syrie persistaient entre Moscou et Washington, ajoutant qu'il serait... 04.09.2016, Sputnik Afrique
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actualités, international, russie, états-unis, syrie, barack obama, vladimir poutine, front al-nosra, front fatah al-cham (ex-front al-nosra), situation en syrie (automne 2016)
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On en sait plus sur ce qu'Obama attend de Moscou dans le dossier syrien
20:53 04.09.2016 (Mis à jour: 01:11 06.11.2016) En marge du sommet du G20, Barack Obama a déclaré que des "différends sérieux" sur la Syrie persistaient entre Moscou et Washington, ajoutant qu'il serait difficile de parachever des succès sans concessions de la part de la Russie. Mais de quelles parle-t-il?
Quelles concessions espère-t-il décrocher sur le dossier syrien? Alors, il est bien ambitieux! Concession numéro un: la Russie devrait obliger les forces aériennes syriennes à arrêter le bombardement des zones contrôlées par les forces de soi-disant "opposition", apparemment afin de donner à cette dernière la liberté de mouvement. L'exigence concerne notamment les zones où les "groupes rebelles plus modérés" agissent à côté du Front Fatah al-Sham (anciennement Front al-Nosra), révèle Reuters, citant une lettre de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la Syrie Michael Ratney à l'opposition syrienne.
Mais M. Obama ne se borne pas à une seule prétention et insiste d'ailleurs sur le retrait des forces syriennes d'une voie d'approvisionnement clé située au nord d'Alep. La route deviendrait alors une zone démilitarisée, tandis qu'une autre route dans le sud-ouest de la ville serait utilisée pour l'acheminement de l'aide humanitaire. Aucune des parties ne devraient bloquer l'accès de l'aide, selon le chef d'Etat américain.
Les Etats-Unis devraient pour leur part coordonner avec Moscou leurs actions contre Al-Qaïda — mais ici il n'y a pas curieusement trop de détails…
Plus tôt dans la journée, lors d'une conférence de presse conjointe avec la première ministre britannique Theresa May, M.Obama a déclaré que des "différends sérieux" sur la Syrie persistaient entre Moscou et Washington, tout en ajoutant qu'il serait difficile de parachever des succès sans concessions de la part du Kremlin.
Et ce alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry, lui aussi présent à Hangzhou, en Chine, a déclaré à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov que Washington et Moscou étaient en effet parvenus à se mettre d'accord sur toute une série de questions techniques relatives au règlement de la situation en Syrie et qu'il ne leur restait à résoudre qu'une "paire de sujets délicats".