Dans une interview télévisée, M.Duterte a précisé: "Ce n'est pas la loi martiale, mais c’est une mesure qui concentrera des efforts bien coordonnés de l'armée et de la police à l'échelle nationale".
"J'ai ce devoir pour protéger le pays. J'ai ce devoir pour garder l'intégrité de la nation", a-t-il proclamé.
Selon M. Duterte, qui a inspecté les lieux de l'attaque qui s’est déroulée vendredi soir dans un marché nocturne du centre-ville de Davao, cette mesure permettra de déployer des troupes dans les centres urbains pour soutenir la police.
"Ce sont des temps extraordinaires et je suppose que je suis autorisé à permettre aux forces de sécurité de ce pays de faire des perquisitions", a déclaré M. Duterte aux journalistes, demandant au public de coopérer et de rester vigilant.
Le ministre philippin de la Défense, Delfin Lorenzana, a estimé que c’était le groupe islamiste Abou Sayyaf qui était responsable de l'attentat.
"Même si personne n'a revendiqué cette action, nous pouvons supposer qu'elle a été perpétrée par le groupe terroriste Abou Sayyaf, qui a subi de lourdes pertes", a-t-il déclaré.
Dans le même temps, le numéro un philippin a souligné que les enquêteurs étaient à la recherche d'autres suspects, y compris les syndicats de la drogue, contre lesquels il mène une répression sanglante.