Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier ont regretté que les accords de Minsk ne soient pas respectés. M.Steinmeier s'est dit déçu par la réalisation de ces accords tout en constatant l'absence de progrès concernant les élections locales, l'amnistie et la loi sur le statut spécial du Donbass, rapporte le Wall Street Journal.
Le Wall Street Journal souligne que si la trêve est respectée, la pression sur Kiev ayant trait aux élections dans le Donbass augmentera. Selon les diplomates européens, l'Ukraine doit prouver que les accords de Minsk sont encore viables.
Dans le cas contraire, il sera difficile à l'UE d'assurer le soutien unanime des sanctions antirusses, valides jusqu'à fin janvier 2017, lors des négociations prévues en octobre et décembre.
Rappelons qu'en vertu des accords en question, Kiev devait mener une réforme constitutionnelle avant la fin de l'année 2015 ainsi que procéder à une décentralisation et adopter une loi accordant aux régions de Donetsk et de Lougansk un statut spécial. Ces engagements n'ont pas été remplis par les autorités ukrainiennes.
Le Kremlin a qualifié d'absurde le fait que les sanctions occidentales soient corrélées à l'exécution des accords de Minsk, la Russie étant extérieure au conflit ukrainien.