La cérémonie funéraire a commencé l'après-midi dans la mosquée de Tillia Kori, en présence de plusieurs milliers d'hommes. Après la prière traditionnelle sur le mort, la dépouille du défunt leader ouzbek a été transportée au cimetière historique de Chakh-i-Zinda, où Islam Karimov a trouvé sa dernière demeure.
Les leaders politiques présentent leurs condoléances
De nombreux dirigeants politiques, dont les présidents russe, chinois, azéri et iranien, et leaders d'organisations internationales, comme le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, ont présenté leurs condoléances suite à la disparition du leader ouzbek, qui a dirigé le pays pendant plus de 26 ans.
"Son départ est une lourde perte pour le peuple ouzbek ainsi que pour la Communauté des Etats indépendants dans leur ensemble et pour les pays partenaires (de l'Ouzbékistan, ndlr) au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS)", a déclaré le président Vladimir Poutine dans son télégramme.
Le président chinois Xi Jinping a pour sa part indiqué que l'Empire du milieu avait perdu "un ami de confiance".
Washington, partenaire de Tachkent dans la lutte antiterroriste, a également exprimé son soutien au peuple ouzbek.
Qui pour lui succéder?
Or, il ne faut pas oublier un éventuel troisième prétendant, le premier vice-premier ministre ouzbek et ministre des Finances du pays, Roustam Azimov, estime Graziani Tiberio.
Evoquant la future politique internationale ouzbèke, l'expert a pointé l'importance de ce pays pour l'Asie centrale dans son ensemble.
"Pour maintenir la stabilité de la région, l'Ouzbékistan devra avoir un gouvernement fort et maintenir des relations solides aussi bien avec la Russie qu'avec d'autres pays d'Asie centrale", a-t-il souligné.