"Nous sommes sûrs que nous allons bientôt découvrir un grand nombre d'exoplanètes, qui sont habitables par la nature, mais où la vie ne peut pas exister tout le temps", a indiqué Claudius Gros de l'Université de Francfort (Allemagne) dans la revue Astrophysics and Space Science.
Selon lui, on doit envoyer vers ces exoplanètes des sondes robotiques qui vont vérifier s'il y a une vie et "semer" des microbes synthétiques en son absence. A titre d'exemple, le chercheur cite Proxima Centauri b, un corps céleste récemment découvert qui est considéré comme le plus proche endroit en dehors du Système solaire qui soit adapté à la vie.
M.Gros estime qu'un tel "ensemencement" cosmique aidera l'humanité à lancer l'évolution de la vie dans toute la galaxie, ainsi qu'à recevoir des plateformes prêtes à développer des colonies humaines autour d'autres étoiles, habitées par des formes habituelles et familières de vie.
Le scientifique allemand propose d'"ensemencer" initialement les planètes où la vie ne peut pas émerger indépendamment en raison de l'instabilité de l'orbite, du manque de mouvement des plaques, ce qui finira par transformer un analogue de la Terre en une sorte de Vénus, ainsi que les planètes ou la vie peut être détruite par des éruption sur leurs étoiles et par des explosions de supernovæ à proximité.
Selon lui, une telle approche permettra de protéger l'humanité contre l'éventualité que les microbes détruisent la vie naissante et provoquent ainsi un génocide à l'échelle planétaire.