Le nombre de réfugiés victimes de catastrophes naturelles lors de leurs tentatives pour se mettre à l'abri des horreurs de la guerre ne fait que grandir.
La photo déchirante du petit Alan Kurdi a décuplé l'intérêt et la sensibilisation du public au problème, notamment grâce aux médias sociaux.
Pulsar, une société de renseignement, a analysé les changements statistiques suite à la publication de la photo en question.
"Notre analyse montre une énorme augmentation de la sensibilisation de la société sur la crise migratoire après la mort d'Alan Kurdi. De plus en plus de personnes discutent de ce problème sur les réseaux sociaux et cherchent des informations sur ce sujet sur Google", a déclaré Francesco D'Orazio, cofondateur de Pulsar.
Des images similaires, comme celle d'Omran Daqneesh, enfant rescapé après que l'appartement où il habitait avec sa famille a été détruit à Alep (Syrie), y contribuent grandement, montrant l'ampleur des inquiétudes du public concernant la violence et la guerre auxquels les réfugiés essaient d'échapper.