Quand Assange cloue le bec d'une journaliste US en parlant de la Russie

© REUTERS / Toby MelvilleWikiLeaks
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La réponse de Julian Assange a rendu confuse une journaliste américaine qui voulait savoir si le site Wikileaks collaborait avec la Russie.

Le fondateur du site Wikileaks Julian Assange a rendu confuse une journaliste du New York Times qui l'interrogeait pour savoir si son site collaborait avec Moscou.

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La journaliste américaine a demandé s'il s'agissait ou non d'une coïncidence lorsque les révélations de Wikileaks sur les Etats-Unis profitaient à d'autres pays dont la Russie.

"C'est absurde. Comme si on réagissait à la publication de quelque chose par The New York Times par une question +Poutine, profitera-t-il de cette information?+. C'est ridicule", a indiqué M.Assange dans une interview accordée en ligne au célèbre journal américain.

Julian Assange is live with the New York Times

Join us for a conversation with Julian Assange, the WikiLeaks founder, and Jo Becker, an investigative reporter with The New York Times. In July, the organization released nearly 20,000 Democratic National Committee emails suggesting that the Democratic Party had conspired with Hillary Clinton’s campaign to undermine her primary opponent, Bernie Sanders. The second part of our interview is here: https://www.facebook.com/nytimes/videos/10150889048719999/

Опубликовано The New York Times 31 августа 2016 г.

M.Assange a également demandé si The New York Times publierait des fuites portant sur le Comité national démocrate ou préférerait cacher cette information et attendre l'annonce des résultats de la présidentielle américaine 2016.

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"Mais nous parlons bien sûr des fuites sur le Comité national démocrate. A vrai dire, je ne peux pas parler au nom de l'ensemble du journal", a avoué la journaliste.

"J'espère que The New York Times le publierait. Je pense qu'il publierait certaines histoires et d'autres non", a noté M.Assange, faisant probablement allusion au fait que ce journal soutenait Mme Clinton.

Le fondateur de Wikileaks a par ailleurs qualifié la campagne électorale d'Hillary Clinton d'hystérie antirusse.

Depuis 2012, le célèbre lanceur d'alerte est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres afin d'éviter une extradition vers la Suède où il doit être entendu dans le cadre d'une enquête pour viol et agression sexuelle. Julian Assange refuse de se rendre en Suède de crainte d'être ensuite ré-extradé vers les Etats-Unis où il pourrait tomber sous le coup d'une condamnation pour avoir révélé les nombreuses dérives de la politique américaine.


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