"A ce jour, plusieurs sites du ministère, dont des zones de défense hautement sensibles (ZDHS), abriteraient ces objets et créatures virtuels", écrit le patron de la Direction de la protection des installations militaires (DPID) dans la note, datée du 25 juillet.
La Défense redoute notamment que "sous couvert du jeu", des "individus mal intentionnés" ne cherchent à s'introduire dans des installations militaires, déjà la cible de plusieurs projets d'attentats ces derniers mois, indique l'AFP.
L'armée craint par ailleurs des "phénomènes addictifs" dans ses rangs et recommande donc "d'interdire l'utilisation de l'application" sur ses bases.
En juillet, un Français a ainsi été brièvement interpellé en Indonésie après être entré par inadvertance dans une base militaire près de Jakarta. Deux jeunes Canadiens, absorbés par leur chasse aux Pokémon, ont franchi par mégarde la frontière avec les Etats-Unis.