Ce nouvel accessoire scolaire, qui est censé appeler immédiatement la police dans les situations d'urgence, un dispositif Vigipirate pas plus grand qu'une clé de voiture, est un petit boîtier noir qui reste toujours au niveau d'alerte. Les directeurs doivent le porter autour du cou et l'utiliser en cas de besoin. En outre, les systèmes d'alerte comprennent des caméras de vidéosurveillance et des badges spéciaux que n'auront que les collaborateurs des écoles et les personnels municipaux pour avoir la possibilité d'entrer dans les établissements.
Une directrice d'école de Nice, Chantal Hazan, explique:
"Même si un acte isolé sera toujours possible, on aura la conscience d'avoir tout mis en place pour empêcher un fou d'agir. L'école, avant, c'était quelque chose de sympa, un petit gruyère. Voilà, maintenant, on a des grilles."
Quant aux parents des écoliers, ils sont soucieux non seulement du danger qui menace leurs enfants en dehors de la maison, mais aussi de l'image de l'école que pourraient avoir les élèves, puisque désormais les adultes n'ont pas le droit d'accompagner leurs enfants à l'intérieur des établissements.
"C'est bien, les caméras," explique Céline Vaillant, secrétaire départementale de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). "Mais les parents font pleinement partie de la communauté éducative et on ne fait pas grandir des enfants en leur apprenant à se méfier de n'importe qui ou des parents des autres."