D'après la Banque fédérale allemande, au moins 12,76 milliards de marks allemands sont toujours en circulation dans le pays. Cependant, cette masse spectaculaire de billets de banques pourraient se réduire comme peau de chagrin dans les années à venir. En cause: les entreprises, comme Hertie.de, qui acceptent les paiements en devise traditionnelle.
"Nous changeons l'argent ainsi obtenu à la Banque centrale, qui le supprime par la suite de la circulation", explique M. Meyer.
Cette idée a en fait été inspirée à l'entreprise HDK AG, basée à Osnabrück (Basse-Saxe), connue depuis 2012 sous le nom de Hertie, par son équipe de stagiaires, qui ne manque pas de créativité.
"La maison de commerce C&A accepte déjà les paiements en marks allemands. Ainsi, pourquoi les boutiques hors ligne devraient-elles toujours s'inspirer des magasins en ligne? Et si nous inversions les rôles? Il ne nous reste qu'à adapter cette forme de paiements aux besoins du commerce en ligne. (…) Après avoir préalablement reçu des billets de banque périmés de la part de nos clients, nous leur envoyons en retour des coupons pour qu'ils puissent faire des achats dans notre magasin en ligne."
Selon lui, l'idée d'accepter les paiements en marks, au moins en ligne, pourrait sans doute être reprise à l'avenir par d'autres entreprises allemandes: "Ce serait un avantage supplémentaire. Si c'était le cas, l'adage "la concurrence stimule les affaires" prouverait une fois de plus sa véracité", conclut-il.