Selon la lettre ouverte du Comité paralympique russe (CPR), la décision du Comité international paralympique (CIP) d'exclure les sportifs russes des Jeux paralympiques de Rio de Janeiro s'applique également aux Jeux paralympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud).
Au vu de ces événements, l'institution appelle à répondre le plus vite possible aux allégations faites par le CIP à l'égard des sportifs russes et à restaurer leur participation.
Le CPR note que dans son rapport le CIP évoque des noms concrets de fonctionnaires du ministère russe des Sports, de sportifs de l'équipe nationale russe et d'employées du Centre antidopage qui "auraient remplacé les tests de dopage en Russie".
Cependant, le CIP n'a pas précisé les critères selon lesquels la participation de l'équipe paralympique russe pourrait être réadmise, a déclaré la vice-présidente du CPR Rima Batalova.
"Ils ne nous ont même pas annoncé les conditions selon lesquelles nous pouvons restaurer notre adhésion. Si seulement ils nous avaient indiqué les critères, nous aurions pu comprendre ce qu'il nous faudra faire pour la suite. Il faut poursuivre jusqu'à la fin, il faut se défendre", a-t-elle conclu.
Le Comité international paralympique a interdit le 7 août la participation des athlètes russes aux Jeux de Rio de Janeiro (7-18 septembre) suite à la publication le 18 juillet d'un rapport de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Cette décision était d'autant plus inattendue que le Comité international olympique (CIO) avait antérieurement permis aux sportifs russes de participer aux Jeux olympiques au Brésil, sauf ceux qui avaient été par le passé sanctionnés pour dopage.
Le 23 août, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l'appel déposé par le Comité paralympique russe contre la décision rendue par le CIP.