Rappelons que les premiers rapports portant sur ces pratiques ont été rendus public par HRW le 21 juillet dernier. Toujours est-il que ces informations n'ont été confirmées qu'assez récemment suite à la libération de treize personnes détenues illégalement par le SBU, dont notamment une femme.
"La libération de treize personnes détenues par le SBU constitue sans aucun doute une bonne nouvelle. Cependant, ni leur détention ni leur libération n'ont été confirmées officiellement, non plus que l'existence d'une telle pratique. Le fait que le SBU persiste à nier ces enlèvements illégaux contribue à renforcer davantage l'absence de légalité et l'impunité face à toute violation des droits fondamentaux de l'homme", fustige Tatjana Lokchina, une chercheuse au sein de HRW.
L'ONG indique également que cinq personnes demeurent toujours détenues par le SBU, dont trois se trouvent en prison depuis au moins 17 mois.