Le nouveau mur, qui devrait être construit le long de celui déjà existant, sera chargé de renforcer la défense et de palier à un changement potentiel de la politique migratoire turque, annonce l'agence Reuters. Comme l'a indiqué le premier ministre hongrois à la radio publique, un revirement de la Turquie pourrait entraîner un afflux important de plusieurs centaines de milliers de migrants à la frontière serbo-hongroise.
"Si ça ne marche pas avec de beaux mots, nous devrons les arrêter par la force, et nous le ferons", lance le premier ministre hongrois cité par Reuters.
Par ailleurs, le mur qui était érigé le long de la frontière sud avec la Serbie et la Croatie a considérablement réduit les flux migratoires.
Le premier ministre hongrois déclare également que son pays s'apprête à augmenter sa présence policière, passant de 44.000 à 47.000 policiers, les 3.000 recrues devant être déployées de façon permanente le long de la frontière méridionale.