Le drainage artificiel de certains territoires, y compris des zones côtières, est notamment devenu un facteur plus important que la fonte des glaciers et la construction de barrages, apprend-on de la revue Nature Climate Change.
Au total, durant ces trois dernières décennies, 115.000 mètres carrés de terre se sont retrouvés sous l'eau tandis que le drainage a touché 173.000 mètres carrés de surface d'eau.
Des scientifiques ont ainsi analysé des images capturés par des satellites de la NASA. D'après leurs conclusions, l'exemple illustrant le mieux l'inondation naturelle est devenu le plateau tibétain où la fonte des glaciers a causé la formation de nouveaux lacs géants.
La mer d'Aral, qui était auparavant le quatrième lac le plus grand du monde, montre cependant les dangers du processus inverse.
Depuis les années 1960, la mer d'Aral a commencé à s'évaporer à cause du détournement des fleuves qui l'alimentaient. A présent, la mer ne représente plus que deux lacs séparés et est presqu'entièrement asséchée.
Les chercheurs estiment qu'il est maintenant nécessaire d'évaluer l'impact de leurs observations sur le climat mondial.